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Pénuries, hausses brutales de prix de matières premières, d'énergie, inondations, canicules... touchent de plus en plus d'entreprises et de collectivités. Beaucoup d'entre elles se demandent comment s'adapter à ces conséquences provoquées ou exacerbées par le changement climatique mais ne voient pas trop comment s’y prendre.
L'atelier d'adaptation au changement climatique permet justement à celles-ci d'identifier les principaux risques auxquels elles sont confrontées, de trouver des solutions pour réduire leur exposition et leur vulnérabilité et d'évaluer leur faisabilité ainsi que leurs impacts environnementaux (climat et biodiversité) et sur la justice sociale.
Conçu par Juliette Nouel et Marguerite Deperrois, cet atelier vous permet d'enclencher une démarche de changement au sein de votre entreprise avec la participation de vos équipes internes mais aussi les parties prenantes (fournisseurs , clients, territoires ....) si vous le souhaitez
Si vous souhaitez précommander des livres ou avoir une conférence sur le sujet (y compris avant sa sortie car celui-ci a été écrit), vous pouvez le faire directement sur ce lien ou l'indiquer sur cette page
Résumé :
Imaginez 2050 … Plutôt que de se laisser inonder par des images d'effondrement et de catastrophes en série, pourquoi ne pas imaginer un futur tel que nous le voulons et agir en conséquence.
Vivrons-nous un crash ou une renaissance ? Ce sont les choix d'aujourd'hui qui détermineront le monde de demain.
Dans ce livre, Dimitri Carbonnelle donne des clés pour comprendre nos fragilités sociales, économiques, géopolitiques, les origines et les conséquences du réchauffement climatique, de la chute de la biodiversité et des inégalités sociales. Il explique en quoi les technologies peuvent nous aider à les atténuer mais éclaire aussi sur leurs limites et les illusions qu’elles véhiculent. Ce livre détaille des solutions aux consommateurs et citoyens, entreprises, pouvoirs publics pour réduire notre impact environnemental et améliorer notre impact social. Enfin, il propose des voies pour s’adapter et des pistes pour fonder une société résiliente et renaissante, qu’il nomme « société boule de gui ».
Quelle stratégie adopter pour le numérique dans son entreprise (English version) ? (voir aussi article sur les innovations à ce sujet)
Le numérique est souvent décrié comme un contributeur de plus en plus prépondérant d'émissions de CO2, dégradant l'environnement lorsqu'il faut extraire des métaux rares pour ses batteries, ses processeurs, biberonné à l'obsolescence programmée grâce aux mises à jour « d'OS » qui accélère le renouvellement d'équipement. Pour revenir à plus de sobriété, toute entreprise doit adopter une stratégie pour réduire son impact environnemental lié au numérique.
Toutefois, il ne faut pas non plus oublier que le numérique peut devenir un formidable levier pour réduire les émissions de CO2 et son impact environnemental. Mesurer les gaspillages, télétravailler plutôt que prendre son véhicule, réduire les déplacements à ce qui est nécessaire en cas de panne, pour remplir un distributeur automatique ou vider les points de collecte de vêtements , éteindre les lumières et lampadaires lorsqu' il n'y a personne … sont quelques exemples parmi tant d'autres montrant que l'Internet des Objets, l'intelligence artificielle, les plateformes numériques peuvent aussi faciliter la diminution de nos impacts environnementaux de manière globale. Des entreprises comme Phenix ou Too Good to Go ne pourraient distribuer des repas en réduisant le gaspillage alimentaire sans plateforme digitale.
Pour adopter une stratégie cohérente, il marcher sur ces 2 jambes : sobriété numérique ou « digital sustainability « et numérique, levier environnemental ou « digital for sustainability ».
(Pour avoir des sensibilisations, formations même à distance générales ou liées à votre secteur, vous pouvez me contacter ici : contact@livosphere.com ou ici ) Nous menons aussi des projets RSE, sur la sobriété numérique notamment.)
La technologie est de plus en opposée à l'environnement. Les débats se polarisent pour ou contre l'IA, la 5G, les énergies renouvelables ... (English version) (voir aussi article sur la stratégie RSE à adopter sur le plan numérique)
Sans doute, nous nous trompons dans l'ordre des questions. La première question n'est pas "faut-il ou pas développer telle ou telle technologie ?" Elle est "Où voulons aller ?" puis nous avons les bases pour savoir quelles sont les technologies sont adéquates ou non pour y parvenir. Or, il manque encore cette vision de la direction que nous souhaitons prendre, il manque cet imaginaire que nous souhaitons que les futures générations vivent. La réponse n'est pas dans les technologies mais dans les relations entre les hommes, les femmes, la Nature qui nous entoure.
Concernant les technologies et le numérique, nous pouvons sortir des idéologies stériles qui vacillent entre les "techno-béats" et les "techno-bashers" vers une position médiane empreinte d'un peu de bon sens. Le numérique et l'environnement peuvent être des leviers l'un pour l'autre et ne sont pas nécessairement en contradiction comme le donnerait à croire des raisonnements simplistes.
Il y a deux axes sur lesquels nous pouvons agir : encourager la sobriété numérique c'est-à -dire réduire l'impact environnemental du numérique et transformer le numérique en vrai levier pour l'environnement
Je commencerai par le dernier qui selon moi aura le plus gros impact car il touche tous les domaines de notre société.
(Pour avoir des sensibilisations, formations même à distance générales ou liées à votre secteur, vous pouvez me contacter ici : contact@livosphere.com ou ici ) Nous menons aussi des projets RSE, sur la sobriété numérique notamment.)
Le lancement d'une mission pour le développement d'une filière textile française durable par Brune Poirson, Secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire et Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, sous l'égide Guillaume de Seynes, président du CSF « Mode / Luxe » (cf. vidéo) est une excellente initiative pour la filière Mode / Textile. (English version)
L'enjeu est triple : permettre la relocalisation d'industries et d'emplois, la réduction de dépendance à l'étranger et le développement d'une filière d'économie circulaire dans le textile et la mode.
La norme d'économie circulaire nommée XP X30-90 (aussi cryptique que le prénom du fils d'Elon Musk X AE A-12 ! ) apporte une démarche et des objectifs clairs.
Il y a de nombreuses innovations et startups dans l'éco-conception, l'économie de la fonctionnalité, consommation responsable ... dont peuvent s'inspirer cette initiative. La vente d'options de réparation et d'upcycling à l'achat de vêtements ou des mesures fiscales comme une TVA d'économie circulaire par exemple pourraient accélérer la transition vers une économie circulaire.
Néanmoins, il reste quelques paradoxes à résoudre comme le surcoût d'une matière recyclée par rapport à une matière vierge en raison de la main d'oeuvre et une exigence accrue de la réglementation rend plus difficile le recyclage de produits passés.
Pour y parvenir l'approche filière est indispensable afin de coordonner les acteurs et mutualiser les coûts. Pour réussir, l'implication des territoires est indispensable pour déterminer les ressources et les besoins locaux.
Quelques clés pour réussir cette initiative :
La traçabilité des déchets et sous-produits est aussi importante dans la mode et le luxe pour éviter le détournement des matières et leur réutilisation pour des produits de contrefaçon.
(Pour avoir des sensibilisations, formations même à distance générales ou liées à votre secteur, vous pouvez me contacter ici : contact@livosphere.com ou ici ) Nous menons aussi des projets RSE, sur l'économie circulaire notamment.)