Sommaire
- Smartphone Pliable, AR/VR - Hololens, HTC Vive sans fil,Reconnaissance visuelle omniprésente
- Montée de la Chine
-
- De l'usine du monde à l'IOT
- Futur du paiement : vers la suppression des commissions sur transactions
- Volkswagen prend le problème à l'envers avec la marque de services partagés We
- Startups
-
- FrenchTech, Israel Israël et Espagne,
- 4YN – 4 Years from Now ( blockchain, IA émotionnelle, « Plant based meat » ou « viande végétarienne »
- IoT Industriel
- 5G, Réseaux IoT (LPWAN) : NB-IoT, Lora et Sigfox, Satellite
Smartphone, AR/VR, Reconnaissance visuelle
Smartphone pliable
AR/VR - Hololens
Microsoft présentait aussi sa solution Hololens 2 qui pour l’avoir essayé est nettement plus confortable qu’Hololens 1.
Il intègre l’eye-tracking, la capacité à comprendre les gestes de la main pour déterminer notre geste (si l’on agrippe, pousse ...) et un écran nettement plus grand. Les applications étaient B2B : dans le domaine industriel, médical, de la construction de bâtiments et aussi avec Microsoft Dynamics (son CRM).
HTC Vive sans fil et des robots
HTC Vive montre ses casques VR sans fil nous plongeant dans la réalité virtuelle alors que des robots humanoïdes commencent à entrer de plein pied dans notre réalité ;)
Et de nombreux robots humanoïdes tapaient la discute avec leurs homologues humains.
Reconnaissance visuelle omniprésente et traitement des données
Le MWC a utilisé a utilisé pour la 1ère fois, la reconnaissance visuelle avec la société Breez pour l'entrée dans le salon. Il fallait transmettre lors de son inscription une photo HD. L'intérêt pour les visiteurs est d'éviter de sortir sa carte d'identité à chaque passage. Cela fonctionnait dans 80% des cas, pour les 20% restant, un petit réglage de la caméra ou retirer ses lunettes permettait d'identifier correctement la personne (cf photos).
La baisse des coûts de la reconnaissance visuelle permet aujourd’hui d’utiliser le flux de n’importe quelle caméra, non seulement pour identifier mais aussi pour déduire le comportement, identifier les personnes même les chats (cf Debrief CES Las Vegas 2019) ce qui pose la question de la collecte massive des données biométriques souvent à l’insu de notre plein gré !
Pour se conformer au RGPD, il y a plusieurs manières, la première proposée par D-ID, une startup israélienne qui brouille les photos grâce à l’Adversarial Network (cf. ci-dessous).
La deuxième me semble bien meilleure et est mise en place par RealNetworks avec sa solution Safr. A l’image des mots de passe, les photos ne sont pas stockées sur le serveur, plus d’une dizaine de caractéristiques du visage sont capturées (distance entre les yeux...), transformées en un hash (un peu comme la clé RIB en version cryptée) qui est conservé sur un serveur local ou sur un serveur distant.
C’est la raison pour laquelle, on vous demande de créer un nouveau mot de passe si vous l'oubliez car ceux-ci ne sont plus stockés sur les serveurs. C'est un hash qui est stocké. Il ne permet pas de retrouver le mot de passe mais permet de vérifier que celui que vous mettez est correct.
D'autre part, il est possible de créer des actions spécifiques en fonction du visage reconnu, s'il s'agit d'un VIP ou d'une menace ...
Montée de la Chine
De l'usine du monde à l'IOT (objets connectés, plateforme, collecte et analyse de données)
A l’image de la marée ou de la température (dans une casserole où serait plongée une grenouille !) qui monte progressivement, la stratégie chinoise pour devenir incontournable en plus de l’Asie est très différente des US. Pas de plan Marshall chinois, mais une progression de plus en plus rapide où leur valeur se déplace de l’usine du monde à celle de fournisseur de solutions complètement packagées.
Pour l'illustrer, le stand Ford semblait bien isolé par rapport aux entreprises chinoises 😉
L’Internet des Objets facilite grandement ce mouvement, la grande majorité des trottinettes sur le béton parisien sont de fabrication chinoise (Zoov, startup menée par Eric Carreel et trottinette dessinée par Elium Studio fait exception mais n'est disponible pour l'instant que sur le plateau de Saclay !),
Elles sont toutes connectées pour connaître l’état de leur batterie, leur position et leurs mouvements, il ne serait guère étonnant que les fabricants chinois récupèrent au moins une partie des données via leur plateforme, transmises ensuite à la plateforme Lime, Bird ...
Tuya, entreprise chinoise, fabrique ainsi une solution OEM complète "one-stop Al loT solution that covers hardware access, cloud services and APP software development", elle fabrique aussi ses propres produits.
Elle respecte même le RGPD et les données peuvent être hébergées sur AWS ! Pragmatique !
Futur du paiement : vers la suppression des commissions sur transactions
Les entreprises chinoises comme Tencent et Alibaba réduisent à zéro les frais de transactions en intégrant la brique de paiement dans leurs applications Wechat ou Alipay car leur modèle économique est fondé sur la vente de produits et non les commissions sur les paiements qui aujourd’hui font vivre Visa et Mastercard.
Mastercard et Visa ont bien créé des Wallet gratuits pour le client et le commerçant comme Masterpass ou Visa Check out, ils acceptent même les modes de paiement de leurs concurrents, mais le modèle économique de Mastercard et Visa est fondé sur les achats réalisés au final avec leurs cartes.
Le risque majeur pour ces entreprises est qu’Amazon décide de lancer sa propre monnaie virtuelle, ce qui d’ici quelques années est fortement probable. Des rumeurs circulent sur la création de leur propre cryptomonnaie et l’acceptation d’autres cryptomonnaies. Ils ont déposés des noms de domaines en ce sens (dont amazoncryptocurrency.com, amazonethereum.com )
Pour Amazon, le gain est bien sûr économique avec une réduction des commissions versées à Visa, Mastercard...
Compte tenu de la menace, il est probable que ceux-ci aient accepté qu’elles soient extrêmement basses, voire nulles.
Néanmoins, l’enjeu pour Amazon est de maîtriser la totalité de la chaîne, d’offrir une expérience complète au client et de réduire encore les frictions d’achat à l’image de ses concurrents chinois Tencent et Alibaba. Ils pourraient offrir des prix réduits à leurs clients Amazon Prime avec cette monnaie / tokens.
Ce sera un vrai tremblement de terre pour toute l’industrie de paiement en Occident le jour où Amazon appuiera sur le bouton Go mais pour faire face à l’arrivée progressive mais massive de concurrents chinois, ils n'auront pas le choix. Je parie sur un lancement d’ici 2021...
Amazon avait lancé un Amazon Coin en 2013 qui permettait aux utilisateurs du Kindle Fire d’acheter des applications ou des jeux dans l’appstore d’Amazon. Cela avait été un échec et ils l'ont retiré ... parce que le périmètre d'utilisation était très petit et n'incluait pas la marketplace d'Amazon ...
Volkswagen prend le problème à l'envers avec la marque de services partagés We
Incroyable, Volkswagen au lieu de présenter des véhicules comme les autres constructeurs n'en présente aucun à l'exception d'une trottinette électrique (acheté en marque blanche et rebrandée) a choisi de mettre en avant sa nouvelle marque We, qui couvre tous les services partagés.
VW aurait-il bouleversé son modèle économique et aurait-il pris à fond le virage des services de mobilité reléguant la voiture à une commodité parmi d'autres modes de transport ?
Startups
Startups FrenchTech au MWC
De belles découvertes parmi les startups françaises dont
Arjo Solutions qui permet d'authentifier et identifier unitairement n'importe quel packaging carton (mais pas seulement) grâce à une caméra qui scanne le packaging à l'usine (signature des trames fines de papier) et peut s'assurer s'il est authentique et retrouver lequel juste avec son smartphone.
Kiwi box a transformé les gorilles d'Orlinski en enceintes Bluetooth et chargeur pour téléphones... pour 400€. En revanche, je vous déconseille d'essayer de les défiscaliser comme oeuvre d'art ... ;)
Beaucoup d'autres startups étaient présentes dont l'inévitable Linagora et sa solution OpenPaas ;)
La FrenchTech est toujours aussi présente avec une centaine de startups (B2B) sous l'égide de BusinessFrance représenté par Eric Morand, plusieurs députés dont Eric Bothorel et Laure de la Raudière étaient venus, ainsi que Kat Borlogan, directrice de la Mission FrenchTech et Sébastien Soriano, président de l'ARCEP.
Famoco connu pour ses terminaux android dédiés présente sa solution multi-techno QR code pour les bus, trams (pour du light ticketing) et NFC (carte transport et paiement). D'autre part, il serait le seul terminal B2B Android à ne pas transmettre les méta-données de vos transactions (ex: paiement entre X et Y sans précision du montant ou de la commande).
Startups Israël et Espagne
De belles découvertes aussi parmi les startups israéliennes et espagnoles.
D-ID (Israël) qui utilise de manière étonnante l'Adversarial Network en IA pour protéger les images de visage stockées dans vos bases (modifie l'image pour être inutilisable par des Hackers pour d'autres applications utilisant la reconnaissance faciale).
Seismic.ai (Israël) utilise les milliers de séismes indétectables pour entraîner son IA pour prévoir plus en avance de gros séismes.
Visualfy (Espagne) transforme les sons du quotidien en messages ou alertes pour les mal-entendants.
Pas tout à fait ;) Il est plus probable que la sortie de sa version 2 de son véhicule électrique I.D ait dû être retardé après le MWC et que plutôt de laisser un stand vide, VW aurait eu la bonne idée de mettre en avant sa marque We.
Il reste néanmoins du boulot car les services partagés ont vocation à être des services additionnels destinés aux propriétaires de véhicules VW (et toutes ses marques).
Ce serait un moyen d'inciter les clients VW à acheter de nouveaux véhicules car ces service ne sont pas partageés avec les autres constructeurs...
Comment vous expliquer Mr et Mme VW ? Je pense que vous avez pris le problème du mauvais côté. Les services de mobilité ne sont pas des services additionnels au véhicule, c'est l'inverse ! L'utilisation de véhicules VW peuvent être un service additionnel à des services de mobilité.
Pourquoi me direz-vous ? Car aujourd'hui, à l'exception des véhicules Premium, une proportion de plus en plus croissante de clients voudront acheter un service qui leur permettent d'aller d'un point A à un point B dans les meilleures conditions, et pourquoi pas en VW. À l'inverse, je pense que la proportion de personnes qui voudront acheter une VW car elle permet de bénéficier de services de partage restera très marginale.
Évidemment le problème c'est que ça casse complètement le modèle économique actuel des constructeurs, il faut proposer à ses clients des plateformes multi-constructeurs, multi-type de mobilité (transports en communs, VTC, vélos...). BMW et Daimler ont fait un premier pas dans ce sens en réunissant leurs activités VTC, de services partagés ... Donc c'est possible néanmoins ça va complètement à l'opposé de l'ADN des constructeurs automobiles.
S'ils étaient tout seuls, ça ne serait pas gênant, mais quand vous voyez qu'Uber et Google investissent dans l'opérateur de trottinettes Lime, que les entreprises comme la SNCF (avec la marque We pardon Oui ...;), Transdev investissent dans le covoiturage ou la gestion de véhicules autonomes... et que pour eux, la marque du véhicule risquent de devenir secondaire par rapport à leur marque, il y a peut-être du souci à se faire ...
4YN – 4 Years from Now : Startups
4FYN est un peu l’équivalent d'Eurêka Park du CES Las Vegas, avec des rangées de startups, beaucoup d’espagnoles, assez peu de françaises, beaucoup d'applications et moins d'innovation qu'à Eurêka Park .
C’est la deuxième année que la FrenchTech n’a pas de stand spécifique à 4FYN. Est-ce une erreur ? Je ne pense pas car beaucoup de startups au 4FYN sont " en early-stage " et que la FrenchTech veut développer ses scale-up. En se concentrant sur les halls 5 (le plus gros stand) et 8.1 (applications mobiles), on se concentre sur cet objectif.
Quelques trouvailles au 4FYN
La blockchain montre de nouvelles applications :
Artlog, startup propose d’utiliser la Blockchain pour sécuriser les oeuvres d’art et faciliter les transactions, Tracks Co2 propose une blockchain pour tracer le marché CO2, ce qui serait une très bonne application de la blockchain associée à de l’IoT pour tracer le mode de production de l'énergie...
Bits propose de réaliser du cash-back en actions de société pour fidéliser ses clients. Cela pourrait avoir du sens pour les marques iconiques cotées en Bourse afin de créer de l'engagement client, de "l’ownership" mais c'est compliqué à mettre en oeuvre surtout si les actions baissent... On peut aussi créer un point de fidélité indexé sur le cours de bourse voire créer un token sur une blockchain.
IA émotionnelle
Cela pose néanmoins des questions à long terme en particulier pour les enfants qui naissent aujourd'hui et qui ne feront plus nécessairement la distinction entre une émotion humaine et une émotion imitée par une machine avec les risques de manipulation inhérents.
La réaction naturelle que nous éprouvons lorsqu'on donne un coup de pied à un robot (de Boston Dynamics) ressemblant vaguement à un gros chien illustre à quel point il est facile de nous manipuler (cf. article sur la confusion).
Beaucoup de startups présentent des solutions intégrant l'IA avec une mode l'IA "émotionnelle", "humanisée" comme me disait une startup de la FrenchTech. Elle interprète votre émotion et réagit en conséquence avec une fausse empathie (jusqu'à preuve du contraire l'IA n'a pas conscience d'elle-même et des autres !). Empath détecte les émotions par la voix ...
« Plant based meat » ou « viande végétarienne »
Autre mode la Plant based meat", Novameat imprime vos steaks grâce à un imprimante 3d de "viande végétale", le processus est un peu long, plus d’une heure par steak... pour 17e /kg. Pas trop sûr de la réussite du concept ! Une autre startup Heura, propose plus simplement de la "Plant based meat" via des méthodes plus traditionnelles.
La mode du pliable s'étend au-delà de la TV et du smartphone avec Jivr, qui fait un vélo pliable connecté de 18 kg
IoT Industriel
Une des applications de la 5G fortement poussée par les équipementiers est l’industrie 4.0. C’est un des axes majeurs de communication de Nokia qui a d’ailleurs complètement abandonné son activité médicale, la partie B2C Withings, ayant été revendue à Eric Carreel. L’intérêt est de permettre aux équipements de communiquer entre eux en n’ayant plus besoin de fil. Il est d’ailleurs possible de créer un réseau privé sans fil en 5G sans passer par une antenne 5G accessible à tous. Le seul point gênant est qu’il faut un accord de l’opérateur télécom pour utiliser ces fréquences (car achetées par les opérateurs).
Il y avait de nombreux autres exposants présentant leur solution industrielle souvent en conjonction avec la 5G mais aussi avec le réseau bas débit, en l’occurrence Lora.
L’intérêt est que pour un prix très réduit (< 1000€), vous pouvez connecter vos équipements à une base station Lora afin qu’ils remontent directement s’ils ont une sortie numérique ou indirectement via des transmetteurs Lora ou des capteurs de température, vibrations… transmettant en Lora. Pour un prix raisonnable, vous pouvez transmettre vos données sur une plateforme, les visualiser … Pas besoin d’attendre la 5G !
A ce titre, j’ai été particulièrement heureux de retrouver Guillaume Meriel qui avec Simon Uyttendaele ont créé une startup Busit. Au CES Las Vegas 2015 sur le stand MyFox, nous avions discuté sur leur application à l’époque B2C, équivalent d’IFTTT. Je leur avais qu’ils n’avaient aucune chance de réussir sur le marché B2C et qu’ils allaient droit dans leur mur mais qu’en revanche il y avait un vrai marché dans l’industrie pour gérer les flux de données. Ca a pas mal trotté dans leur tête et ils ont décidé de pivoter complètement vers le domaine industriel. Aujourd’hui, ils ont monté une belle startup en plein développement qui propose une solution type IFTTT, MS Flow en plus intuitif dans le domaine industriel en collectant les flux de données d’équipements connectés, de capteurs et en appliquant des règles de gestion pour alerter, modifier des paramètres d’autres équipements, réaliser des tableaux de bord...
Réseaux télécoms : 5G, NB-IoT et LTE-M, Lora, SIgfox
5G
Il n’est pas toujours évident de s’y retrouver dans la 5G, notamment parce qu’il ne s’agit pas d’une technologie mais d’une agrégation des technologies.
Tout le monde parle de l’arrivée de la 5G et qui serait d’une absolue nécessité … selon ceux qui la vendent : les équipementiers de réseau comme Huawei, Ericsson et Nokia, les fabricants de puces comme Qualcomm, les fabricants de smartphones comme Samsung, Huawei.
Côté acheteurs B2B, c’est-à-dire les opérateurs télécoms, le son de cloche est différent car après avoir à peine amorti la 4G, il faut investir dans du matériel 5G, réaliser des upgrades réseaux, placer le nouveau matériel sur les relais télécoms alors qu’il ne reste pas toujours de place restante … Tout ça, cela coûte et loin d’être sûr que les utilisateurs accepteront de payer des abonnements intégrant la 5G ,plus chers …
Concernant les usages, le différentiel entre la 4G et la 5G pour le consommateur final est de moins en moins évident. Les délais de latence, l’ultra haut débit permet d'améliorer son expérience, c'est un changement incrémental. En revanche, il n'y aura pas de nouveaux usages qui transformeront sa vie (hors B2B) à la différence de la 3G et 4G qui lui ont permis d'accéder à Internet, aux vidéos de manière beaucoup plus fluide.
Tout le monde ne fera pas de l'AR / VR ou utilisera la vidéo volumétrique ! Pour des applications comme les véhicules autonomes, la 5G a un vrai intérêt en raison de son très faible délai de latence et de sa robustesse, mais ce n'est le client final qui achètera l'abonnement mais le constructeur automobile.
Quelques éléments techniques :
De nouvelles fréquences seront attribuées à la 5G (1,4 GHz, 3,5 GHz et 26 GHz). en plus des fréquences utilisées par les autres technologies (800, 900 et/ou 1 800 MHz).
La bande des 26 GHz dite bandes millimétriques (mmWave) permet des débits extrêmement élevés mais ne fonctionne qu'en visibilité directe entre l'antenne et le mobile et en rebond sur une paroi. Ces ondes ne traversent pas les murs, vitres ... Pour les téléphones intégrant la 5G mmWave, il y a 3 antennes, deux sur le côté et une sur le dessus pour capter le signal en fonction de la manière dont on place le mobile, l'antenne et le smartphone doivent communiquer en permanence pour que le signal radio soit aligné avec le téléphone. Aux Etats-Unis et au Japon, ils ont un spectre plus large qu'en Europe car ils vont jusqu'à 28 GHz.
(ex: Sony intégrant du mmWave pour des débits beaucoup plus rapides cf ci-dessous).
Une des solutions mises en oeuvre est le network slicing qui permet de n'autoriser que certains équipements ou mobiles à utiliser le réseau ou de favoriser l'accès et le débit de certains au détriment d'autres. Par exemple, le Stade de France peut " privatiser " les fréquences 5G de son stade durant un événement sportif (avec l'accord et rétribution des telcos) et proposer aux spectateurs de payer un montant additionnel à leur billet pour être sûr de pouvoir communiquer, partager des vidéos ...
Cela présente un intérêt économique évident au détriment pour le coup de la neutralité du Net.
Réseaux Bas-débits NB-IoT et LTE-M
Transmetteurs dual mode LTE-M et NB-IoT
5G, NB-IoT et LTE-M
En revanche, le GSMA qui gère l'évolution des protocoles télécoms a eu l'intelligence d'intégrer les protocoles LTE-M et NB-IoT dans la 5G.
Cela signifie qu'une puce transmettant en LTE-M et/ou NB-IoT ne devra pas être remplacée par une nouvelle puce avec l'arrivée de la 5G pour une utilisation type "Massive IoT".
Quid de Lora et Sigfox ?
Réseaux IoT par Satellite
Après l'accord avec Eutelsat pour intégrer une couverture satellitaire, Sigfox selon moi se spécialise sur des uses cases nécessitant des coûts globaux extrêmement faibles sur un nombre très massif de capteurs, ou dans des zones pas du tout couvertes par les opérateurs.
C'est un créneau sur lequel les opérateurs telcos traditionnels ne devraient pas se positionner sur du NB-IoT et du LTE-M via des satellites avant longtemps car aujourd'hui, il est interdit d'utiliser les fréquences licenciées pour des communications satellitaires (uniquement communications terrestres car les spectres de fréquences dans l'espace extra-atmosphérique ne peuvent appartenir à aucun pays), ils devraient accepter qu'un autre opérateur gère une partie de leur réseau, les protocoles NB-IoT et LTE-M sont beaucoup plus gourmands en émission-réception et énergie que Lora Sigfox (accusé de réception, authentification...).